Samedi 11 mai 2019: journée mondiale des espèces menacées

Samedi 11 mai 2019: journée mondiale des espèces menacées

Selon Robert Watson chimiste de l’atmosphère et président de l'IPBES (le groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité) un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction.

L’IPBES présentait lundi 6 mai un rapport qui dresse un bilan affolant : si l'Homme ne modifie pas en profondeur ses modèles de production et de consommation, un million d'espèces animales et végétales pourrait disparaître de la surface de la Terre dans les prochaines années.

 

Les conclusions des 450 experts, issus de 50 pays, qui ont travaillé pendant plus de trois ans sur ce rapport sont alarmantes et sans appel : de plus en plus d'espèces disparaissent, de plus en plus rapidement. Les gorilles, les tigres, les pandas géants : animale et végétale, une espèce sur huit, risque de disparaître à brève échéance.

Dans l'histoire de l'humanité, c’est un phénomène d'une ampleur sans précédent.

Au cours des cinq cents dernières années, l'activité humaine est responsable de la disparition de près de 700 espèces de vertébrés. Ces treize dernières années 7% des forêts ont été rayées de la carte. Et en ce moment  plus de 40% d'amphibiens, 33% des récifs coralliens, 33% des mammifères marins ou des requins et près de 10% des insectes sont menacés d'extinction. Clairement identifiés par les experts comme premier coupable, l'Homme est responsable de cette situation.

 

"Nous sommes en train d'éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier", déclare Robert Watson.

Aujourd’hui 66% du milieu marin et 75% des surfaces terrestres sont abîmés par l'espèce humaine.

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Mais d’après l’IPBES, il n'est pas trop tard pour agir. Une partie du rapport est consacrée aux pistes de solutions et il reste une lueur d'espoir. En effet, les experts soulignent que si nous changeons rapidement nos modèles de production et de consommation, nous pourrions ralentir cette spirale destructrice, voire la stopper.

 

Mais cela nécessite un changement radical de nos mode de vie : il faut transformer la production agricole et industrielle, se tourner vers l'agro-écologie et améliorer la gestion de l'eau.

Nous devons nous y mettre maintenant, à tous les niveaux : du local au mondial. Afin d’éviter la sixième extinction de masse des espèces, le rapport de l'IPBES  préconise un “changement transformateur dans les domaines de l’économie, de la société, de la politique et de la technique” aussi bien à l’échelle individuelle que planétaire. "Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous", conclu l'IPBES dans son communiqué. Cela signifie que chacun doit changer son mode de vie pour protéger la biodiversité. Nous devons consommer de manière responsable, acheter local, bio et durable.

 

Chez Algo nous n’avons pas attendu ces conclusions alarmantes pour réagir. Nous avons su changer nos modes de productions en nous tournant vers une économie responsable et locale.

Notre peinture naturelle est conçue, récoltée et transformée en Bretagne. Nous avons toujours placé l’environnement au cœur de notre réflexion et de nos actions. En 2008, nous parlions déjà de développement durable. Il fallait sortir notre industrie de la chimie du pétrole pour aller vers une chimie du végétal. Pour produire la peinture la plus saine possible avec le moins d’impact sur l'environnement, il fallait aller chercher des matières premières renouvelables au plus près de chez nous. Une ressource locale et renouvelable ? L’algue bretonne !

Grâce à la collaboration avec les entreprises et les centres de recherches bretons, nous avons pu associer aux algues différentes ressources naturelles comme le kaolin et la résine végétale dans l’objectif de concevoir une peinture bio, locale qui respecte l’environnement et les consommateurs.

Les peintures traditionnelles contiennent près de 65% de substances d’origine pétrolière et l’industrie de la peinture classique est en partie responsable des 400 millions de tonnes de métaux lourds, solvants, boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels qui sont déversés chaque année dans les océans.

Agissons ensemble pour la préservation de l'environnement.

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